Magnificat – Trauerode Johann Sebastian Bach

Magnificat-Trauer Ode Akadêmia

Le programme

  • Johann Sebastian Bach
    Trauer Ode BWV 198
    Magnificat BWV 243

Publié dès 1811, le Magnificat est incontestablement l’œuvre la plus populaire de Bach.

Aucune dramaturgie ne soutient l’œuvre, mais le compositeur diversifie le langage musical à chacun des 12 versets. Solo, duo, trio, chœur, traversos, hautbois solo, tutti d’orchestre réinventent sans cesse le discours. En passant de la berceuse la plus intimiste au contrepoint le plus sévère, Bach frappe ses auditeurs et adapte la manière italienne à la tradition luthérienne.

C’est à la célébration d’une princesse fidèle à sa foi luthérienne que convie la première partie du concert. Personnalité très populaire à Leipzig, Christiane Eberhardine disparait le 6 septembre 1727. Une commémoration se tient le 17 octobre pour laquelle Bach compose une cantate sur un texte poétique de Gottsched.

Au ré majeur glorieux du Magnificat s’oppose la tonalité de si mineur qui ouvre la partition et exprime la compassion et la désolation qui règnent dans la ville. L’instrumentation particulière de l’Ode, avec en particulier 2 luths et 2 violes de gambe, donne à l’œuvre un caractère à la fois noble et intime. Elle évoque l’Ars moriendi, art de bien mourir, qu’exalte également Bossuet dans ses oraisons funèbres.

Akadêmia :

Eugénie Warnier, Dagmar Saskova, sopranos
Paulin Bündgen, contre-ténor
Dávid Szigetvári, ténor
Benoît Arnould, basse

chœur (28 chanteurs)
orchestre (28 instrumentistes)

Françoise Lasserre, direction

Articles de presse

  • La Montagne (27/08/16)
  • La Montagne (27/08/16)

    Akadêmia dans tous ses états

    MAGNIFICAT • L’ensemble de Françoise Lasserre dans un programme Bach très réussi

    « Glorious job ! »
    Comme prévu et comme toujours, elle a offert un grand concert, salué par l’écoute intense puis les nombreux applaudissements du public. En sortant, un festivalier anglais lâche dans une moue, percutant et sincère : « Glorious job ! »  : un travail à la fois brillant et magnifique qui résume bien l’affaire…
    Un programme d’une variété idéale, qui convient tellement à la personnalité de Françoise Lasserre. Présente et détendue le public perçoit la confiance totale entre les musiciens
    et la chef. Ensemble, ils arrivent à ce point d’équilibre, entre maîtrise totale et lâcher prise Ils se livrent vraiment.
    Clin d’oeil à la Danse macabre
    Niveau sonorités, Akadêmia a la palme de la singularité. Avec des cordes, unies comme un seul homme. L’orchestre est capable de jouer majestueusement sans couvrir la douceur de la flûte virtuose (d’Amélie Michel) dans la Suite pour orchestre n° 2, puis de se métamorphoser pour la cantate Trauerode, ode funèbre en clin d’oeil à la Danse macabre qui orne un mur de l’abbatiale. Il accompagne les voix dans une gravite profonde, sincère et saisissante.
    Ils s’en guérissent dans la jubilation du Magnificat en ré majeur tout en beauté et caractères, parfois presque trop d’envie. De la ferveur, ils n’ont gardé ici que la plus grande effervescence.

    Pierre-Olivier Febvert, La Montagne (27/08/16)

  • Le Monde (09/06/09)
  • Le Monde (09/06/09)

    Magnificat, Festival d’Auvers-sur-Oise

    « (…)  Lui succédera le marial (et martial) Magnificat BWV 243 de 1723, dont la tonalité jubilatoire de ré majeur, l’éclat des tambours et des trompettes, exaltent les bienfaits dont la miséricorde divine a comblé la bienheureuse Vierge Marie, et un auditoire tout simplement aux anges. »

    Marie-Aude Roux, Le Monde (09/06/09)

  • La Lettre du Musicien (01/05/11)
  • La Lettre du Musicien (01/05/11)

    Passion selon Saint Matthieu, Eglise Saint-Roch, Paris

    « (…) un plateau de solistes exemplairement motivé toujours en phase avec les humeurs ferventes de la direction. »

    Roger Tellart, La Lettre du Musicien (01/05/11)

  • Muse Baroque (20/06/11)
  • Muse Baroque (20/06/11)

    Passion selon Saint Matthieu, Eglise Saint-Roch, Paris

    « Si cette Passion s’avère aboutie, d’une maturité engagée et d’une exécution inspirée, c’est notamment grâce à l’enchevêtrement d’une fluidité subtile des récitatifs accompagnés, ariosos, chorals et chœurs, aux transitions millimétrées et transparentes qui font oublier à l’auditeur la complexité structurelle de l’œuvre pour entièrement l’immerger dans un immense récit d’une humanité à fleur de peau. (…) »

    Viet-Linh Nguyen, Muse Baroque (20/06/11)

  • La Montagne (28/08/14)
  • La Montagne (28/08/14)

    Et ils le cloueront sur le bois, Festival de la Chaise-Dieu

    « …éclaire le sens des Passions de Bach et les pousse vers un éclat nouveau…L’ensemble est cohérent. Sensible. Humain. Et profondément marquant.  (…) Un véritable travail, intelligent, subtil et beau.  Remarquable par sa teneur véritablement artistique et vigoureuse qui éclaire et ré-enchante une matière aussi ancienne que le sont les Passions de Bach. »

    Pierre-Olivier Febvret, La Montagne (28/08/14)

    Vidéos

    Traeurode BWV198
    Interview de Françoise Lasserre sur France 3 Auvergne