Orfeo par-delà le Gange – dans le cadre de Namasté France Monteverdi, musique hindoustani, danse odissi

Orfeo par delà le Gange

Le programme

  • Claudio Monteverdi
    Orfeo, par-delà le Gange
    musique Hindoustani

Co-production 2013 : Akadêmia, Cité de la musique, Fondation Neemrana, Opéra de Reims
avec le soutien de l’institut Français en Inde, de l’Ambassade de France en Inde, de la Spedidam, de l’Adami, de X-PM
Reprise 2016
Samedi 1 Octobre : Metz (Arsenal)
Mardi 4 Octobre : Reims (Opéra)
avec le soutien de Namaste France

«L’imagination veut toujours à la fois rêver et comprendre, rêver pour mieux comprendre, comprendre pour mieux rêver. » Gaston Bachelard

Orphée est un chanteur occidental qui, ayant voyagé à travers l’Inde, tombe amoureux d’une  danseuse consacrée à Shiva, Eurydice. Perdant toute raison, il l’enlève et l’épouse. Mais le cobra, habituellement enroulé autour du cou de Shiva, va tuer la jeune fille et la ramener auprès du grand dieu. La descente aux enfers d’Orphée devient sa quête tragique à la recherche de son épouse en Inde. Victime d’illusions provoquées par Shiva, Orphée échoue : il est tué par une troupe de femmes en folie. Sa tête erre dorénavant sur le Gange.

Conception du projet et direction musicale :
Françoise Lasserre
Mise en scène : François Rancillac
Scénographie et costumes : Sabine Siegwalt
Orfeo : Dávid Szigetvári
Musica, Messagiera : Dagmar Saskova
Danse Odissi : Arushi Mudgal
9 chanteurs solistes
13 instrumentistes
7 instrumentistes indiens (shehnai, sarangi, sitar, tabla, pakhawaj, tanpura)
1 danseuse indienne
1 chœur indien

Articles de presse

  • Anaclase (03/10/16)
  • Anaclase (03/10/16)

    Orfeo par-delà le Gange, Arsenal, Metz

    “Conçu par Françoise Lasserre, fondatrice d’un ensemble Akadêmia aujourd’hui trentenaire, Orfeo par-delà le Gange (2013) repose sur l’œuvre du natif de Crémone (1567-1643), Orfeo (1607), jouée sur instruments anciens par treize artistes aguerris (basses de viole, théorbes, cornets à bouquin, clavecin, lirone, etc.). Pas entièrement, toutefois, puisque certains moments sont absents (fanfare initiale, finale apollonien, pour les plus évidents), laissant place à une musique venue de la République de l’Inde. Surplombant la fosse côté jardin, sept virtuoses font vibrer cordes (sarangi, tampura), peaux (tabla, pakhawaj) et anches (shehnai), offrant des interludes animés avec force et élégance par Arushi Mudgal, robe rouge et grelots aux chevilles – danseuse Odissi, qui célèbre un art classique venu de la côte Est. (…)

    Dávid Szigetvári défend le rôle-titre avec chair, profondeur et nuance. Outre incarner des bergers avec les fidèles Johannes Weiss et Jan Van Elsacker, Jean-Christophe Clair (Speranza) ravit grâce à un chant vaillant, rond et agile, et Hugo Oliveira (Caronte) par sa fermeté expressive. Jean-Claude Saragosse (Plutone) possède une basse sûre qui répond à la souplesse juvénile d’Harmonie Deschamps (Proserpina). Enfin, applaudissons une fois de plus Dagmar Saskova (Musica, Messaggiera), mezzo aux qualités infinies : ampleur, aisance, pureté, mais aussi tendresse et expressivité dans la berceuse de Merula (1595-1665) qui clôt la soirée en beauté, avec l’union les deux orchestres.”

    Laurent Berganch (Anaclase, 03/10/16)

  • Libération (03/10/13)
  • Libération (03/10/13)

    Orfeo par-delà le Gange, Auditorium Kamani, New Delhi

    Dès les premières minutes du spectacle, on est transporté ailleurs : la toccata introductive de Monteverdi a été remplacée par un solo dansé d’Arushi Mudgal, accompagné par les musiciens indiens assis en tailleur, à gauche du plateau. Star de l’odissi…
    Paradoxalement, cet Orfeo qui joue sur de subtils tuilages pour articuler ces traditions hétérogènes donne bien plus le sentiment d’une rencontre entre deux cultures que de fameux et discutables précédents avec la musique de Bach ou Mozart. (…)
    Physique angélique, voix claire et colorée, intelligence dramatique, c’est l’un des plus beaux Orfeo que l’on ait vu et entendu ces vingt dernières armées. Françoise Lasserre se dit «autant sensible à ses qualités humaines que musicales.”

    Eric Dahan (Libération, 03/10/13)

  • Télérama (02 au 08/10/13)
  • Télérama (02 au 08/10/13)

    Orfeo par-delà le Gange, Cité de la Musique, Paris

    “L’ensemble Akadêmia partage la scène avec des instrumentistes et des danseurs indiens.
    Fidèle à l’opéra et au livret d’Alessandro Striggio, Orphée, poète et musicien au pouvoir chamanique, déambule et s’éprend d’Eurydice. Une différence cependant, celle-ci s’est muée en danseuse sacrée du temple de Shiva ! Enlevée par son amant, elle provoque inévitablement la colère du dieu. Du mythe grec à l’actualité de la spiritualité indienne, on chante donc l’amour et la mort. Musiques baroque et hindoustanie se répondent, harmonie occidentale naissante d’un côté et transe du raga de l’autre. Soyez curieux et prenez votre ticket pour Bénarès sans plus tarder, ce voyage ne devrait pas vous laisser indifférent.”

    JC (Télérama, 02 au 08/10/13)

    Vidéos

    Orfeo par-delà le Gange - Teaser
    Les répétitions d'Orfeo par-delà le Gange à l'Arsenal de Metz sur Mirabelle TV
    Dans les coulisses d'Orfeo, par-delà le Gange à Paris
    Colors of India