Abendmusiken

Abendmusiken - Akadêmia

Le programme

  • Dietrich Buxtehude (1637-1707)
    Jesu, meines Lebens Leben BuxWv 62
  • Heinrich Schütz (1595-1672)
    Erbarm dich mein, o Herre Gott SWV 447
    O süsser, o freundlicher, o gütiger Herr Jesu Christe SWV 285
  • Augustin Pfleger (1635-1686)
    Ach, daß ich Wassers genug hätte
  • Johann Schop (1590-1667)
    Nasce la pena mia
  • Nicolaus Bruhns (1665-1697)
    De profundis clamavi
  • Franz Tunder (1614-1667)
    Ach Herr, lass deine lieben Engelein
  • Johann Valentin Meder (1649–1719)
    Unser keiner lebt ihm selber

 

L’ensemble des activités économiques des villes hanséatiques favorisent l’éclosion de concerts publics tels ceux organisés par Tunder à Lübeck, originellement conçus pour distraire et instruire les hommes d’affaires attendant l’ouverture de la Bourse… Son gendre Buxtehude reprendra la tradition en la développant considérablement : ce sont des concerts à grand effectif qui se déroulent sous sa responsabilité durant les deux derniers dimanches de la Trinité et durant les 2ème, 3ème et 4ème dimanches de l’Avent. Dans la sphère d’influence de Buxtehude, puisqu’il fût son élève, se trouve Bruhns, installé au Danemark.

Démarche identique chez Weckmann qui, à côté de son activité de cantor de la Jacobikirche de Hambourg, crée en 1660 un Collegium Musicum – il comptera jusqu’à 50 membres – qui donne des concerts hebdomadaires à la cathédrale.

Alors que la vie musicale à Dresde est sous l’emprise italienne, Bernhard, qui a partagé avec Weckmann l’enseignement prodigué par Heinrich Schütz, part pour Hambourg où il occupe le poste de cantor du Johanneum tout en participant activement aux activités du Collegium Musicum.

4 chanteurs
8 instrumentistes

Françoise Lasserre, direction

Articles de presse

  • Les Dernières Nouvelles d'Alsace (18/11/05)
  • Les Dernières Nouvelles d'Alsace (18/11/05)

    30 ans de l’AMIA (Amis de la Musique sur Instruments Anciens), Strasbourg

    “Le concert instrumental réuni par Françoise Lasserre, dans lequel un ou deux violons dessinent de pieuses arabesques sur un fond sombrement méditatif, l’équilibre et la connivence qu’elle obtient entre celui-ci et les douze chanteurs instaurent au long des huit cantates du florilège un climat de recueillement émerveillé.

    On voudrait tout citer, des accents profonds du trio de violes aux doux arpèges du théorbe. Du moins mentionnera-t-on les soli vocaux, la fraîcheur d’émotion communiquée par les sopranos Cécile Kempanaers et Céline Vieslet, la splendide plasticité de Damien Guillon, l’éloquence si persuasive de Jan van Elsacker, la présence intense de la basse Philippe Roche. Sans oublier la chaleureuse humanité de Françoise Lasserre, dont le talent bien français a incorporé à ce point la ferveur la plus germanique.”

    Chritiant Fruchart (Les Dernières Nouvelles d’Alsace, 18/11/05)